Modélisation de La logique de parcours

Les actions mises en œuvre par les membres du chantier 3 visent à adapter les dispositifs de mobilité internationale aux réalités économiques, sociales et culturelles des jeunes adultes du territoire breton afin de rendre accessible (tant en terme d’accès à l’information qu’en terme d’accès physique) un droit à la mobilité européenne et internationale pour tous…

Exemple et témoignages de parcours

Des premiers pas aux mobilités découvertes de métiers…

  • Glynnis: de 1 jours à Jersey à 1 mois en Italie…

Italie : Glynnis, 1 mois en service volontaire européen

  • Du quartier de Maurepas à une ferme en Angleterre…

  • Gianni: du Bafa à un stage professionnel au Portugal…

Les ingrédients d’un parcours de mobilité

  • Un maillage territorial: pour une accessibilité de l’information et un travail en réseau (missions locales, bureaux et points information jeunesse, etc.);
  • Un accompagnement individualisé : les jeunes doivent être accompagnés et prescrits  par un professionnel uniquement si cela fait sens dans le processus d’accompagnement (temporalité pertinente; besoin de vivre une expérience positive; extraction réalité familiale, économique, sociale; etc.);
  • Un co-accompagnement : complémentarité des acteurs (mobilité,insertion, handicap, jeunesse) afin d’additionner les compétences pour répondre à l’ensemble des besoins du jeune;
  • Une préparation au départ et un accompagnement au retour: des sessions de rencontre et préparation à ce dont les jeunes vont être confrontés à l’étranger sont primordiales, tant pour la cohésion de groupe que pour une projection sécurisante dans le projet;
  • Des étapes progressives: une action locale, puis une mobilité courte collective et accompagnée (découverte interculturelle et vie en collectivité), puis une mobilité thématique (stage ou volontariat) collective et accompagnée, et enfin une mobilité longue individuelle et autonome;
  • Un cadre sécurisant sur 3 dimensions : humain (accompagnement sur place par référent + tuteurs dans entreprises), matériel (logement et alimentation de qualité) et financier (prise en charge des coûts de la mobilité);
  • Un cadre flexible: Une possibilité de sortir ou d’intégrer le projet à tout moment si cela ne fait plus sens ou est trop insécurisant (que ce soit avant le départ ou pendant la mobilité). La « sélection » des participants à ce type de mobilité doit se faire dans une logique « d’entonnoir »: ex: sur 30 jeunes informés;  15 jeunes participeront à une information collective; 10 s’engageront dans le projet; entre 5 et 8 partiront réellement! L' »écrémage » s’effectue du fait des démarches administratives à effectuer, des barrières rencontrées (certaines dépassables, d’autres non!), des freins que la personne ou l’entourage peut mettre à l’approche du départ, etc. Il n’est pas rare d’avoir des « défections » le jour ou la veille du départ!
  • Un partenaire étranger fiable: travailler avec des partenaires étrangers compétents (expériences, accompagnement de publics spécifiques, réseau de structures d’accueil sur place, etc.), lien de confiance, communication et adaptabilité.

Et après : Importance d’une continuité de l’accompagnement au retour.

  • Valorisation au retour et effets positifs dans le parcours d’insertion
  • Nouveau départ : accompagnement vers une « mobilité longue »
  • Reprise de formation ou ré-orientation (choix affinés grâce à la mobilité)

A noter que de nombreux jeunes participant à une mobilité « 1er pas » ou « découverte » reprennent contact pour un nouveau projet de mobilité (longue) plusieurs mois voire années après une première expérience de mobilité positive. Ce temps de « digestion » semble souvent lié aux choix actés au retour: s’émanciper du foyer familial, reprise de formation ou d’études, clore ou faire évoluer des difficultés d’ordre familial, social ou économique (changer de logement, travailler pour économiser, changer de cercle d’amis, etc.).


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